Comment estimer la rentabilité d’une installation de panneaux solaires pour son logement ?

 

Installer des panneaux solaires représente un certain coût. Surtout pour un particulier. Ainsi, avant de se lancer dans ce genre de projet, il faut se questionner sur le rendement d’un panneau photovoltaïque afin de pouvoir calculer le rendement de son installation, et d'en estimer les économies réalisables.

Nous vous aidons à mieux appréhender ce sujet en vous apportant les meilleures informations pour calculer la rentabilité de vos panneaux solaires.
 

 

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L’installation solaire pour quel type d’utilisation ?

Avant de parler rentabilité, nous vous invitons à vous interroger sur l’usage que vous allez faire de vos panneaux solaires.

 

Choisir l'autoconsommation solaire totale pour réduire sa facture d’électricité

Ce type d'installation vous permet de produire votre propre électricité pour vos besoins de consommation au quotidien.
A savoir que pour les installations supérieure à 3kWc, l'état rends imposable la production.
Une installation de 3kWc ne permet généralement pas de se rendre autonome au niveau de sa producton énergétique pous son installation de panneaux solaires

 

Ceci étant dit, de plus en plus de particuliers installent des panneaux photovoltaïques chez eux pour supporter la consommation électrique de leurs appareils ménagers (chauffe-eau, électroménager…).

 

Cela permet de réduire une bonne partie de leur facture d’électricité (en moyenne, on observe une réduction de 20% à 40% de la facture énergétique grâce à l’autoconsommation solaire).

Dans le cas d'une surproduction, il peut être intéressant de penser à installer des batteries de stockage.

 

Bon à savoir : pour profiter de l’autoconsommation totale de votre énergie, vous ne devez être raccordé à aucun réseau et vous devez signer une convention d’autoconsommation avec votre fournisseur d’énergie.

 

Choisir l'autoconsommation pour une revente du surplus de production

Autre possibilité : celle de privilégier l’autoconsommation en autoproduction d’une partie de l’énergie récupérée et la vente du surplus.

 

L’objectif étant de revendre directement la partie qui n’est pas consommée instantanément. Ou bien de stocker une partie de l’électricité produite dans des batteries (proposées en option) pour la revendre ou la consommer ultérieurement.

 

Dans tous les cas, la revente du surplus est fixe et s’élève à 0,1339 € par kWh injecté dans le réseau pour les installations de 3kWc à 36kWc  et de 0,0803 € par kWh pour les installations supérieures à 36 kWc, en juillet 2023. Vous serez aussi obligé de souscrire un contrat auprès d’EDF OA (Obligation d’Achat).

 

Choisir la revente totale de l’énergie produite par les panneaux photovoltaïques

Dernière possibilité : la vente totale de l’énergie produite. Cela fonctionne exactement comme la vente du surplus (avec ouverture d’un contrat auprès d’EDF OA). À la différence près que le tarif évolue en fonction des années (mais reste fixe sur 20 ans à l’ouverture du contrat).

 

Voici le tarif en juillet 2023 du tarif de rachat hors taxe en revente totale1 :

  • ≤ 3 kWc : 0.2395 €/kWh ;
  • ≤ 9 kWc : 0.2035 €/kWh ;
  • ≤ 36 kWc :0,1458 €/kWh ;
  • ≤ 100 kWc :0.1268 €/kWh.

 

Évidemment, pour espérer obtenir un bon revenu avec la vente totale de l’énergie produite, il est important de posséder de grandes surfaces.
 

 

J'estime mon potentiel solaire

 

Quels sont les éléments qui améliorent la rentabilité d'une installation de panneaux solaires à prendre en compte dans le calcul ?

Après avoir défini votre objectif au niveau de l’utilisation de vos panneaux solaires, il est temps d’entrer dans le vif du sujet : celui de la rentabilité de vos panneaux solaires.

 

Quel type de panneaux solaire est plus efficace en termes de rentabilité ?

Actuellement, la grande majorité des panneaux solaires pour particulier sont fabriqués à partir de cellules de silicium.

 

On en trouve 3 types : 

  • le silicium monocristallin ; 
  • le silicium polycristallin ;
  • le silicium amorphe.

 

Si vous cherchez à obtenir le meilleur rendement, nous vous conseillons d’opter pour des panneaux monocristallins.
En effet, ces derniers ont un rendement moyen de 18% (dans une région très ensoleillée).

 

En deuxième place, nous trouvons les panneaux multicristallins qui disposent d’un rendement moyen entre 12% et 15%.
Leur avantage : ils sont plus efficaces que les panneaux monocristallins par temps nuageux.

 

Finalement, les panneaux à silicium amorphe (ou à couche mince) sont les installations les moins rentables (rendement entre 6% et 9%).
Toutefois, ce sont aussi les équipements les moins chers. Ils sont cependant efficaces en situation de faible ensoleillement.

 

Si vous possédez une toiture plate, il est possible d’installer des panneaux solaires hybrides combinant cellules photovoltaïques et partie thermique venant refroidir les cellules pour améliorer le rendement du panneau photovoltaïque (entre 5% et 15%).

 

Pour votre information, il est aussi possible d’installer des panneaux sans silicium.
C’est le cas, par exemple :

  • d’un panneau photovoltaïque en tellure de cadmium11% de rendement 
  • de panneaux en diséléniure de cuivre indium : entre 8% et 12% de rendement.

 

 

Quel est l’ensoleillement de votre région ?

Les chiffres énoncés dans le paragraphe précédent représentent une moyenne. Le rendement d’un panneau photovoltaïque est, en effet, lié à plusieurs facteurs, dont l’ensoleillement dans les différente régions.

 

De toute évidence, les personnes résidant dans le sud de la France profitent de meilleures conditions climatologiques pour l’installation de panneaux solaires.  

 

Les études indiquent d’ailleurs que la France est divisée en 4 zones :

  • Zone 1 (nord de la France et région parisienne) : 1400 à 1600 heures de soleil par an ;
  • Zone 2 (zone centrale) : 1600 à 2000 heures de soleil par an ;
  • Zone 3 (partie sud-ouest et sud et région Auvergne-Rhône-Alpes) : 2000 à 2400 heures de soleil par an ;
  • Zone 4 (PACA et Corse) : 2400 à 3000 heures de soleil par an.

 

Ceci étant dit, ce n’est pas parce que vous résidez dans le Nord de la France que votre installation ne sera pas rentable. N’hésitez pas à nous demander conseil pour en savoir plus.

 

 

 

L'ombrage, l’orientation et l’inclinaison du toit

Faut-il préciser que l’ombrage est le pire ennemi du panneau solaire ?

 

Si vous possédez une installation fonctionnant à partir d’un onduleur solaire central, l’ombre, sur un seul panneau, peut empêcher le bon fonctionnement de toute l’installation.

 

Bien qu’il soit difficile d’estimer précisément la perte de rendement à cause de l’ombre, nous vous recommandons, dans tous les cas, de réfléchir à cette donnée avant de penser à installer des panneaux photovoltaïques sur votre toit. Si besoin, vous pouvez opter pour un micro onduleur qui permet à chaque panneau de fonctionner indépendamment.

 

Concernant l’orientation, si vous avez un toit plein sud, c’est parfait.
Les orientations sud-ouest et sud-est sont aussi excellentes au niveau du rendement.
Dernier recours : les orientations est et ouest qui, bien que moins performantes que les orientations plein sud, restent tout de même intéressantes.
Évitez à tout prix l’orientation plein nord.

 

En complément de l’orientation, il est aussi indispensable de s’intéresser à l’inclinaison de votre toit.
Dans l’idéal, il faudrait une inclinaison à 30°.
Toutefois, une inclinaison nulle (toit plat) ou à 60° fonctionne aussi (légère perte de rendement).
Par contre, nous vous déconseillons l’installation de panneaux solaires sur un toit à 90° (même plein sud).

 

 

La surface

On ne peut pas parler de rendement sans évoquer la surface du panneau solaire.

 

Le calcul de votre production solaire pour obtenir la puissance nominale d’un panneau est la suivante :

 

rendement d’un panneau photovoltaïque x dimensions
 

Il conviendra ensuite de multiplier cette puissance nominale par le nombre de panneaux (possibles de disposer sur votre toiture en respectant les règles de poses et de retraits, et selon la configuration de votre toit et des normes) pour obtenir la puissance théorique de l’installation (en kilowatt – crête ou kWc) en fonction de la puissance du rayonnement lumineux.

 

À titre d’information, il a été estimé que les performances moyennes d’une installation de panneaux solaires dans des conditions optimales sont de :

  • 25 kWh par an et par kWc à Paris ;
  • 1425 kWh par an et par kWc en région PACA et en Corse.

 

Comment calculer la rentabilité de mon installation solaire ?

La rentabilité d'une installation solaire est un indicateur crucial pour évaluer la viabilité économique du système sur une période donnée.
Pour calculer la rentabilité, plusieurs éléments doivent être pris en compte, notamment :

  • le coût total de l'installation ;
  • les économies générées grâce à la production d'électricité solaire ;
  • les revenus supplémentaires provenant de la vente d'électricité excédentaire.(optionnel)

 

 

La formule de base pour calculer la rentabilité (ou retour sur investissement, ROI) est la suivante:

ROI(%)=(Bénéfice net / Coût total de l’investissement) × 100

où :

  • Le Bénéfice net est calculé en soustrayant le coût total de l'installation des économies et revenus générés pendant une période donnée.
  • Le Coût total de l'investissement inclut non seulement le coût d'achat et d'installation des panneaux solaires, mais aussi les coûts d'entretien et d'exploitation du système.
     

Par exemple, si l'installation solaire coûte 10000€ et génère 1000€ d'économies par an en réduisant votre facture d'électricité, et que vous gagnez 200€ par an grâce à la vente d'électricité excédentaire, le bénéfice net après 10 ans serait de 12000€ (1200€/an×10ans).

Ainsi, le ROI après 10 ans serait de :
ROI=(12000€/10000€) ×100 = 120%

Il est important de noter que le calcul de la rentabilité doit également prendre en compte d'autres facteurs, tels que les éventuelles augmentations du coût de l'électricité et les variations de la production d'électricité solaire dues aux conditions météorologiques. De plus, les incitations fiscales, les aides et subventions ou les crédits d'impôt disponibles dans votre région peuvent également influencer considérablement la rentabilité de votre installation solaire. Enfin, la durée de vie de votre installation solaire, généralement estimée à 25-30 ans, est un autre facteur déterminant dans le calcul de la rentabilité globale de l'investissement.

 

Quels sont les différents critères à prendre en compte dans le calcul de l’amortissement / retour sur investissement estimé

Une fois que vous avez une estimation du rendement de vos panneaux solaires et des tarifs de revente, il faut s’intéresser aux coûts liés à votre installation.

 

Cela vous permettra de calculer son rendement.

 

Le coût de l’installation

Pour parler du coût de l’installation d’un panneau solaire, il faut évoquer 3 types de charges :

  • le prix du panneau solaire ;
  • le prix de la pose ;
  • le prix du raccordement.

 

Concernant le tarif des panneaux solaires, tout d’abord, l’ADEME précise que le prix actuel est compris entre 3€ et 4€ en moyenne par watt-crête (Wc) pour un panneau solaire monocristallin.
Ainsi, vous comprenez que ce prix peut évoluer en fonction du panneau choisi.

 

Le prix de la pose, quant à elle, peut aussi être différent en fonction du type d’installation. Sachez d’ailleurs que vous avez le choix entre :

  • une installation IAB (Intégration au Bâti) ;
  • une installation en surimposition (sur le Bâti) ;
  • une installation au sol.

Ceci étant dit, on estime à 9000€ en moyenne une installation permettant d’obtenir une puissance de 3 kWc.

 

Nous arrivons maintenant au prix du raccordement. Si vous choisissez une autoconsommation totale ou partielle avec revente du surplus, celui-ci sera gratuit.
En cas de revente totale, le prix peut évoluer en fonction de :

  • votre zone d’habitation ;
  • de la puissance de raccordement ;
  • du fait d’être déjà raccordé au réseau ou non. 

Le prix de raccordement restera inférieur à 1200€ HT2.

 

Les aides financières de l’État

Pour favoriser la transition énergétique du pays, l’État s’engage à aider les particuliers qui le souhaitent.

 

Cette aide peut prendre différentes formes :

  • Prime à l’autoconsommation photovoltaïque : entre 380 €/kWc (installation avec une puissance inférieure ou égale à 3 kWc) et 80 €/kWc (installation avec une puissance entre 36 et 100 kWc)3 ;
  • TVA réduite à 10% ;
  • Aide des collectivités locales (pouvant compléter les aides de l’État) ;
  • Une exonération d’impôt sur le revenu pour les installations de particuliers avec une puissance inférieure ou égale à 3 kWc.

 

Bon à savoir : ces aides ne sont disponibles que si vous faites appel à une entreprise RGE (Reconnue Garante de l’Environnement) avec certification Qualisol ou QualiPV pour l’installation de vos panneaux solaires.

 

 

Les dépenses liées à l’entretien et à la réparation

Nous recommandons à toutes les personnes possédant des panneaux solaires de prévoir des visites annuelles d’entretien.
Le coût de l’entretien d’un panneau solaire est estimé entre 15€ et 75€ (coût horaire moyen).

 

Bon à savoir : l’onduleur possède une durée de vie de 10 ans en moyenne.
Ainsi, il vous en coûtera de 1000€ à 2000€ pour le remplacer tous les 10 ans, hors main d’oeuvre.

 

 

La durée de vie de panneaux photovoltaïques

Les constructeurs de panneaux solaires garantissent une durée de vie de leurs produits supérieure à 20 ans. Toutefois, cela ne signifie pas que votre panneau cessera de fonctionner au bout de 20 ans.

 

Passé ce délai, on remarque juste qu’il perd en puissance au fil du temps. À titre d’exemples, on estime à 80% la puissance d’un panneau photovoltaïque après 25 ans d’utilisation.

 

À vous de voir quand vous voulez les remplacer pour profiter à nouveau d’une puissance maximale.

 

 

L’estimation de la revente d’électricité

En prenant en compte les tarifs actuels de revente d’électricité, on estime à environ 900€ le chiffre d’affaires annuel d’une installation de 3 kWc. Ce montant peut être doublé ou triplé en fonction de la puissance de votre installation (1800€ pour 6 kWc et 2700€ pour 9 kWc par an)4.

 

 

Le Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Electricité ou TURPE en cas de revente de son surplus d’énergie produite

Dernière chose à savoir : si vous vendez de l’électricité (surplus ou totale), vous devrez régler une taxe annuelle. Baptisée TURPE (Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Electricité), le montant de cette dernière est de :

  • 24,36€ pour de l’autoconsommation avec revente de surplus ;
  • 36,48€ pour de la revente totale.

 

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